Prix du pétrole après l’attaque israélienne : existe-t-il une menace de crise mondiale ?
Escalade au Moyen-Orient : existe-t-il un risque de « catastrophe économique » suite à la fermeture du détroit d’Ormuz ? Les experts mettent en garde contre la hausse des prix du pétrole et ses impacts mondiaux. #Iran #Israël #crise pétrolière

Prix du pétrole après l’attaque israélienne : existe-t-il une menace de crise mondiale ?
Le conflit entre Israël et l'Iran a perturbé les marchés mondiaux et provoqué une hausse significative des prix du pétrole suite aux représailles israéliennes. Une attention particulière est actuellement portée au détroit d’Ormuz, qui constitue une route commerciale cruciale pour 21 % du commerce mondial du pétrole et du gaz. Les experts mettent en garde contre les conséquences d'une éventuelle fermeture de cette route par l'Iran, car cela pourrait déclencher une crise mondiale.
Après l'attaque d'Ispahan par Israël, certains spéculent sur une hausse du coût du commerce du pétrole. David L. Goldwyn, économiste de l'énergie, prédit une hausse des coûts de transport à mesure que les compagnies maritimes seront obligées de compenser les nouveaux risques sur les routes maritimes. Le scénario d’horreur serait que l’Iran ferme le détroit d’Ormuz, car cela aurait des conséquences considérables sur le commerce mondial du pétrole et du gaz, en particulier en Asie.
Il est toutefois difficile d’estimer si l’Iran fermera réellement le détroit d’Ormuz, car le pays lui-même dépend du commerce du pétrole. Si les États-Unis et leurs alliés décident de renforcer les sanctions contre l’Iran, cela pourrait conduire à une telle escalade. Les experts soulignent que l’Iran pourrait également faire pression sur les pays voisins pour qu’ils augmentent les prix du pétrole et ainsi faire pression sur l’Occident.
Malgré les tensions croissantes, il est souligné que tant que le flux de pétrole du golfe Persique n’est pas perturbé de manière permanente, il n’y a pas de menace de catastrophe économique. L'analyste Ellen Wald estime que des hausses à court terme des prix du pétrole sont possibles en raison des conflits régionaux, mais ne voit pas de menace immédiate d'une crise économique mondiale tant que les flux pétroliers se maintiennent.