Scholz défend l’expansion du GNL : Trump passe à l’ancienne politique énergétique !
Olaf Scholz et Donald Trump discutent de la politique énergétique : de ses effets sur l'économie allemande et de la protection du climat en 2025.

Scholz défend l’expansion du GNL : Trump passe à l’ancienne politique énergétique !
Le 26 janvier 2025, le chancelier fédéral Olaf Scholz s'est prononcé sur le thème de l'approvisionnement énergétique et de la protection du climat. Scholz a critiqué le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur la protection du climat, qu’il a qualifié d’oppressif. Il a clairement indiqué que l'Allemagne poursuivrait sa politique climatique et s'est prononcé contre l'arrêt de l'expansion des terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) aux États-Unis. Scholz a souligné qu'il était bon que cette expansion se poursuive désormais.
Dans un discours vidéo prononcé au Forum économique mondial, Donald Trump a souligné la nécessité d’accroître l’approvisionnement énergétique des États-Unis, en particulier la production nationale de pétrole et de gaz. Il a expliqué que les États-Unis ont besoin de deux fois plus d’énergie pour permettre le développement prévu de l’intelligence artificielle. Peu de temps après son deuxième mandat, Trump a levé une interdiction imposée par Joe Biden qui limitait l’exploration de nouveaux gisements de pétrole et de gaz offshore. Cette décision pourrait potentiellement donner lieu à des poursuites de la part des groupes environnementaux.
Retour sur la politique climatique américaine
Donald Trump a mis fin à l’Accord de Paris sur le climat lors de son premier mandat parce qu’il y voyait un désavantage concurrentiel. Le jour de son investiture, il a signé une lettre adressée aux Nations Unies initiant officiellement le retrait. L’accord vise à limiter le réchauffement climatique en dessous de 2 degrés Celsius par rapport à l’époque préindustrielle. Joe Biden a rejoint l’accord après son entrée en fonction.
Le retrait de l’accord fait partie d’un décret plus large de Trump annulant la politique climatique actuelle du pays. Il a demandé à la mission américaine auprès des Nations Unies ainsi qu'aux ministères des Affaires étrangères et du Trésor de mettre un terme à tout engagement financier au titre de la Convention-cadre sur les changements climatiques. Les experts suggèrent que l’effet possible de Trump sur le réchauffement climatique pourrait être de 0,04 degré d’ici la fin du siècle, en supposant que seuls les États-Unis changent de cap.
La prochaine conférence sur le climat aura lieu au Brésil en novembre 2025. Parallèlement, la communauté internationale observe avec inquiétude l'impact des décisions de politique énergétique prises lors du deuxième mandat de Trump sur la protection du climat. La ministre fédérale de l'Environnement, Steffi Lemke, a qualifié le retrait des États-Unis de l'accord de sérieux revers pour la protection du climat mondial, tandis que la loi sur la réduction de l'inflation de Joe Biden a déjà favorisé le développement de l'énergie éolienne et solaire aux États-Unis.