Les majorations de retard demeurent : la BFH confirme la base légale !

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Le Tribunal fédéral des finances augmente l'importance des majorations de retard en cas de paiement tardif d'impôts ; réglementations en vigueur et aspects juridiques.

Les majorations de retard demeurent : la BFH confirme la base légale !

Le Tribunal fédéral des finances (BFH) a récemment confirmé la constitutionnalité des majorations de retard en cas de retard de paiement des impôts. Cela signifie que les réglementations prévoyant une majoration de 1 pour cent pour chaque mois de retard de paiement continuent de s'appliquer. Ces surtaxes, qui s'élèvent en réalité à 12 pour cent par an, sont destinées à servir de moyen de pression pour les paiements à temps et à compenser les pertes financières du Trésor dues aux retards de paiement. Cette confirmation a été consolidée par une décision de la BFH du 21 mars 2025 (réf. X B 21/25), qui a également dissipé les inquiétudes quant au caractère approprié du taux d'intérêt pendant la phase de taux bas.

Par le passé, les sénats de la BFH ont continué à émettre des doutes quant à la constitutionnalité du montant des majorations de retard. Ces mesures étaient particulièrement pertinentes pour les périodes antérieures à mars 2022, lorsque les taux d’intérêt du marché étaient encore bas. Après un arrêt de la Cour constitutionnelle fédérale de 2021, qui a qualifié d'inconstitutionnel le taux d'intérêt de 6 % par an pour les arriérés d'impôts, la réglementation a été remise en question à plusieurs reprises. La BFH a néanmoins constaté qu’il n’y avait plus de problèmes constitutionnels jusqu’en 2017 et à partir de 2019. En juillet 2024, la BFH a déclaré qu’il n’était plus nécessaire de clarifier les majorations de retard, consolidant ainsi la situation juridique.

Les majorations de retard en détail

Les majorations de retard qui sont perçues en cas de retard de paiement des impôts s'élèvent à 1 pour cent du montant de l'impôt en souffrance et doivent être arrondies à 50 euros inférieurs. Ceci est réglementé à l’article 240, paragraphe 1 AO. La fonction de ces majorations est triple : elles visent à réduire les intérêts perçus par les contribuables, à inciter à payer à temps et à compenser la charge administrative supplémentaire pesant sur les services fiscaux. Bien que les conditions de financement précédentes aient été contestées constitutionnellement pendant la phase de taux d'intérêt bas, la BFH a désormais déterminé que le taux d'intérêt de 1 pour cent par mois ne peut plus être considéré comme irréaliste dans les conditions économiques actuelles.

Il est également intéressant de noter qu’il existe la possibilité de renoncer aux majorations de retard en cas de difficultés excessives. Cela est particulièrement vrai pour les contribuables qui sont fiables et qui commettent une erreur du premier coup. Toutefois, ces demandes de remise doivent être bien justifiées et impliquer des formalités administratives supplémentaires, ce qui rend la tâche difficile pour les personnes concernées.

Les contribuables devraient donc se demander s’ils peuvent faire appel contre les notifications de majorations de retard datant d’avant mars 2022 si ces notifications ne sont pas encore définitives. Dans sa décision actuelle, la BFH a finalement mis fin au débat sur la constitutionnalité des majorations de retard et a ainsi créé une situation juridique claire.

Pour des informations plus détaillées sur les décisions et leur contexte, nous renvoyons aux articles de t-online.de et lohnsteuer-kompakt.de.