Pourquoi les mini-jobbers ne devraient pas renoncer à l'assurance retraite
Découvrez pourquoi les mini-jobbers peuvent ruiner leur retraite à long terme en étant exonérés de l'assurance retraite. Des experts comme Verena Bentele mettent en garde contre les conséquences. #minijob #pension #fonds de pension #prévoyance retraite

Pourquoi les mini-jobbers ne devraient pas renoncer à l'assurance retraite
Les mini-jobbers sont souvent tentés de s'exonérer de l'assurance pension pour avoir plus d'argent à court terme. Mais cette étape peut avoir un impact négatif sur votre pension à mesure que vous vieillissez. Avec un mini-job, l'employeur verse 15 pour cent à la caisse de pension, ce qui est plus que dans le cas d'une relation de travail régulière. Le titulaire d'un mini-job ne paie que 3,6 pour cent, mais peut également être exonéré de cette cotisation.
Si le plafond de salaire de 538 euros par mois est atteint, renoncer à la cotisation salariale peut paraître intéressant. Cela signifie toutefois que les heures sans cotisations salariales comptent moins dans la durée minimale d'assurance. Cela signifie que des années d'assurance importantes pour la pension à 63 ans ou pour la pension en raison d'une capacité de gain réduite peuvent manquer. Sans périodes de cotisation suffisantes, il n’y a aucun droit à ces types de pensions.
De plus, si vous êtes exempté de l'assurance pension obligatoire, vous n'avez plus la possibilité de vous réadapter. Les services de réadaptation sont également financés par le fonds de pension, de sorte qu'une réadaptation n'est pas possible sans cotisations obligatoires. Malgré ces risques, plus de la moitié des mini-jobbers optent pour une exonération d'assurance retraite. Sur les 7,6 millions de personnes marginalement employées, 4,05 millions en ont été exemptées.
Les associations sociales comme le VdK plaident même pour l'interdiction des mini-jobs, car l'absence de cotisations sociales subventionne le secteur à bas salaires et peut conduire à long terme à la pauvreté des personnes âgées. La présidente du VdK, Verena Bentele, souligne les faibles droits à pension liés aux mini-jobs et appelle l'État à interdire les mini-jobs afin de renforcer la prévoyance retraite des salariés.