Procédure de gel rapide : le syndicat de la police critique la nouvelle réglementation

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L'expert Rainer Wendt critique la nouvelle réglementation sur la conservation des données comme étant insuffisante. Découvrez pourquoi il qualifie l’État de « artificiellement stupide ». Informations importantes dans l’entretien.

Experte Rainer Wendt kritisiert neue Regelung zur Vorratsdatenspeicherung als unzureichend. Erfahren Sie, warum er den Staat als "künstlich dumm" bezeichnet. Wichtige Einsichten im Interview.
L'expert Rainer Wendt critique la nouvelle réglementation sur la conservation des données comme étant insuffisante. Découvrez pourquoi il qualifie l’État de « artificiellement stupide ». Informations importantes dans l’entretien.

Procédure de gel rapide : le syndicat de la police critique la nouvelle réglementation

Rainer Wendt, président fédéral de l'Union de la police allemande, est sceptique quant à la nouvelle réglementation sur la conservation des données, connue dans le jargon technique sous le nom de « procédure de gel rapide ». Il critique surtout les circonstances discutables de l’accord entre le FDP et le SPD. Wendt souligne que la nouvelle réglementation, qui autorise l'accès aux données de communication telles que les adresses IP ou les numéros de téléphone uniquement en cas de délits graves avec autorisation judiciaire, n'est pas suffisante.

Un point central des critiques de Wendt est le fait que le règlement de gel rapide n'offre pas la possibilité d'accéder aux anciennes données de communication, comme cela aurait été important dans le cas des auteurs des attentats du NSU, par exemple. Il explique que même dans le cas des terroristes de la RAF ou des auteurs du NSU Mundlos et Böhnhardt, les données ne sont plus disponibles et ne peuvent donc pas être utilisées.

Wendt souligne que la conservation des données est cruciale pour découvrir les réseaux de suspects et suivre les connexions de communication. Il souligne l’importance d’un suivi intensif des données et regrette que l’Allemagne ne dispose pas d’un tel instrument par rapport à d’autres pays européens comme la France.

Enfin, Wendt précise que le syndicat de la police continuera à faire pression sur les décideurs politiques pour parvenir à une nouvelle expansion de la conservation des données en Allemagne. Il souligne la nécessité de pouvoir surveiller plus intensément les extrémistes présumés et appelle à une définition claire des critères d'observation par les services de renseignement.