Le FÖS met en garde : sans critères climatiques clairs, il existe un risque de mauvais investissements coûteux !
Le FÖS réclame des critères clairs de protection du climat pour les 500 milliards d'euros d'investissements de la Confédération d'ici 2036 afin d'assurer un développement durable.
Le FÖS met en garde : sans critères climatiques clairs, il existe un risque de mauvais investissements coûteux !
Le Forum écologiste et social de l'économie de marché (FÖS) soutient la généreuse offensive d'investissement de la Confédération, qui prévoit jusqu'à 500 milliards d'euros d'ici 2036 pour le fonds spécial « Infrastructures et neutralité climatique » (SVIKG). Le FÖS s’inquiète néanmoins du manque de garde-fous écologiques et sociaux nécessaires pour garantir que les fonds profitent réellement à la protection du climat. Sans critères clairs en matière de protection du climat, il existe un risque que les investissements favorisent des projets nuisibles au climat et manquent leur objectif réel. Côté ensoleillé signalé.
Le FÖS critique le fait que le projet de loi actuel vise la neutralité climatique, mais ne fixe aucun critère spécifique pour la protection du climat. Cet écart pourrait signifier que les investissements néfastes pour le climat ne sont pas exclus, en particulier dans des domaines tels que la numérisation, l’énergie et les transports, considérés comme particulièrement problématiques. Le FÖS appelle à l'introduction du principe « Do No Significant Harm » pour tous les investissements.
Mesures nécessaires dans le secteur des transports
Dans le secteur des transports, le FÖS estime qu'il est urgent de rénover les infrastructures existantes et critique l'absence d'un plan de réduction des transports privés. Une évolution structurelle des performances de transport vers les trains, les bus et le vélo est nécessaire afin de promouvoir des alternatives respectueuses de l’environnement. Certains appellent également à exclure les projets nuisibles au climat tels que les centrales électriques au gaz non capables de produire de l'hydrogène et la construction de nouvelles autoroutes.
Même si les investissements sont soutenus dans un objectif d’additionnalité et de suivi planifié des performances, cela ne suffit pas pour le FÖS. Des indicateurs clairement définis pour les impacts climatiques, environnementaux et distributifs doivent être établis afin d’éviter de fausses incitations. Des incitations claires sont essentielles pour soutenir la transformation vers une économie respectueuse du climat et pour convertir les subventions préjudiciables à l’environnement afin de promouvoir des projets durables.
Financement de la neutralité des gaz à effet de serre
Dans le contexte de solutions économiques globales au changement climatique, la transition vers une économie verte est discutée. Lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique en 2021 à Glasgow, il est devenu évident que les prix du marché ne reflètent pas suffisamment les externalités négatives des émissions de gaz à effet de serre. Par conséquent, l’intervention du gouvernement est nécessaire pour réduire les émissions, ce qui est également soutenu par le Banque fédérale est confirmé.
Pour atteindre la neutralité en matière de gaz à effet de serre, des investissements massifs de 1,2 billion d'euros sont prévus chaque année pour l'UE, ce qui correspond à environ 8 % du PIB de l'UE. En Allemagne, on estime que des investissements annuels d'environ 390 milliards d'euros seront nécessaires d'ici 2030 pour réduire les émissions de 65 % par rapport à 1990. Il existe également un besoin de financement supplémentaire d'environ 120 milliards d'euros.
Le financement doit provenir d’une combinaison de sources internes (par exemple l’épargne) et externes (par exemple les prêts bancaires). Les responsables politiques doivent élaborer des plans clairs et fiables afin de garantir ces investissements nécessaires et de ne pas gaspiller inutilement les ressources. Une structure bancaire solide est considérée comme cruciale pour soutenir financièrement la transition vers la neutralité en matière de gaz à effet de serre, et les banques pourraient jouer un rôle plus important que celui actuellement reconnu.