Retard d’investissement dans le Bade-Wurtemberg : le patron du DGB met en garde contre des conséquences dramatiques

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Le 14 juillet 2025, le patron du DGB, Burmeister, discutera de la hausse du chômage et des investissements nécessaires dans le Bade-Wurtemberg.

Retard d’investissement dans le Bade-Wurtemberg : le patron du DGB met en garde contre des conséquences dramatiques

Dans une analyse inquiétante faite lors de la manifestation à l'Alte Schule, le président du Land du DGB, Kai Burmeister, a clairement indiqué que le Bade-Wurtemberg était confronté à de sérieux défis. Le chômage dans l'État a augmenté de 10,3 pour cent par rapport à l'année précédente et le nombre d'emplois industriels a également diminué. Burmeister a demandé : « Le Bade-Wurtemberg est-il la fin ? et a souligné la pénurie dramatique de travailleurs qualifiés, qui met en danger la position de leader du pays en raison des transformations de l'industrie automobile et du protectionnisme dans le commerce mondial.

La situation est exacerbée par le taux de déficit hospitalier alarmant par rapport au reste du pays. Ils sont aux prises avec un déclin du personnel infirmier tout en augmentant la demande de services infirmiers. Burmeister a réitéré la nécessité d'investir dans le secteur de la santé, qui s'élève à environ 12 milliards d'euros. Ces ressources financières sont nécessaires de toute urgence pour maintenir la qualité des soins de santé.

Le marché immobilier et les investissements

Un autre point critique abordé par Burmeister est la nécessité d’investir dans le logement social. Actuellement, 1,82 milliard d'euros sont nécessaires chaque année, mais ces dernières années, seuls 1 300 logements sociaux supplémentaires ont été construits, malgré un financement important de l'État. Burmeister a appelé à une augmentation de 13 000 appartements supplémentaires par an afin de contrecarrer durablement cette crise.

Le ministre de l'Économie considère également avec scepticisme le débat sur l'augmentation du salaire minimum. Elle craint qu’une augmentation puisse avoir un impact négatif sur les investissements futurs. Cependant, Burmeister a rétorqué que chaque euro supplémentaire dans le salaire minimum génère 20 millions d'euros de pouvoir d'achat supplémentaire, ce qui pourrait stimuler l'économie locale.

La situation sur le marché du travail

Olga Schwalbe, de l'Agence fédérale pour l'emploi de Nuremberg, a également commenté la situation actuelle du marché du travail. Elle a signalé une pénurie croissante de travailleurs qualifiés dans de nombreux secteurs. En particulier, les personnes qui perdent leur emploi ont de plus en plus de difficultés à en retrouver un nouvel, surtout si elles ne possèdent pas de qualification professionnelle. Huit postes sur dix signalés sont destinés à des travailleurs qualifiés et à des universitaires, alors qu'il n'y a que quelques postes vacants pour des personnes peu qualifiées.

En outre, les disparités régionales accroissent la pression sur les travailleurs qualifiés dans la mesure où la mobilité du travail et des personnes est limitée. Les défis auxquels le Bade-Wurtemberg est confronté sont visibles tant au niveau économique que social et nécessitent une action globale et des investissements sérieux pour assurer l'avenir du pays.

Les sociétés d’investissement public jouent un rôle central dans ce débat en étant responsables de l’infrastructure des hôpitaux, des collèges et des écoles. Burmeister a souligné que ces institutions devraient servir de levier pour accroître l'activité d'investissement. Les perspectives pour 2030 montrent des choses positives, mais soulignent en même temps les risques qu’exige la liberté de croissance et de prospérité.