La gauche soutient la réforme du frein à l’endettement – plus d’argent pour l’éducation !
Le Parti de Gauche à Hambourg soutient les réformes du frein à l’endettement afin de promouvoir les investissements dans l’éducation, la santé et les infrastructures.
La gauche soutient la réforme du frein à l’endettement – plus d’argent pour l’éducation !
Le 2 juillet 2025, la faction de gauche du parlement de Hambourg a approuvé la proposition de réforme du frein à l'endettement du SPD et des Verts. Cela marque une étape décisive vers une politique financière plus flexible. En revanche, une proposition commune avec la CDU prévoyant des règles de dépenses plus strictes a été rejetée. Xenija Melnik, porte-parole de la gauche en matière de politique économique, a souligné la nécessité d'utiliser la nouvelle marge de manœuvre financière pour permettre des investissements dans des domaines essentiels tels que l'éducation, la santé, la science et le logement.
La gauche contredit la stricte discipline en matière de dépenses exigée par la CDU. Cela pourrait non seulement entraver la réforme prévue, mais également désavantager le secteur social. La faction de gauche réclame plutôt une planification des investissements adaptée, axée sur des investissements tournés vers l’avenir. En outre, il existe une demande pour le rétablissement de la règle d’or de la politique financière, selon laquelle les investissements ne doivent pas être bloqués par des freins à l’endettement.
Retard d’investissement et réformes nécessaires
Les réformes sont particulièrement urgentes étant donné l’important retard d’investissement dans les infrastructures publiques en Allemagne. De nombreux domaines sont concernés, de la circulation aux infrastructures numériques, ce qui entraîne des problèmes actuels tels que des trains non ponctuels, des ponts fermés, des écoles vétustes et un manque de places en garderie. Selon l’indice Ipsos Global Infrastructure, les perceptions positives à l’égard des infrastructures sont passées de 54 % en 2016 à seulement 35 % en 2024. Cette tendance est un signal alarmant sur la nécessité d’un investissement global.
Afin de couvrir les besoins d'investissement, les experts estiment que l'Allemagne aura besoin d'un total de 600 milliards d'euros supplémentaires en investissements dans les infrastructures pour garantir un niveau minimum de fonctionnalité au cours des prochaines années. Jusqu'à 400 milliards d'euros sont jugés nécessaires au cours des dix prochaines années. Des investissements massifs sont nécessaires, notamment dans les domaines des transports, de l’éducation et de la décarbonation.
Le rôle des municipalités
Alors que les communes représentent 41 % des investissements publics, elles sont souvent surendettées. D’ici 2036, 19,5 millions de baby-boomers prendront leur retraite, creusant ainsi l’écart de main-d’œuvre, tandis que seuls 12,5 millions de nouveaux travailleurs pourront les rejoindre. Cela accroît l’urgence d’une immigration accrue ou d’une augmentation de la productivité.
La nécessité de stabiliser les revenus des collectivités locales et d'ajuster le frein à l'endettement est plus que jamais reconnue. En soutenant la réforme, Die Linke à Hambourg montre qu’il est prêt à relever activement les défis du retard dans les investissements et des changements démographiques. L’avenir des écoles, des infrastructures de transport et des institutions sociales dépend de ces réformes.
En résumé, on peut dire que l’ajustement du frein à l’endettement est d’une importance capitale non seulement pour Hambourg, mais pour l’ensemble de l’Allemagne, afin de réaliser les investissements nécessaires et d’assurer un développement social durable. Ce rapport Tixio, alors que les fondements de cette analyse résident aussi dans les représentations de Agence fédérale pour l'éducation civique sont reconnaissables.