L'action Mercedes-Benz chute suite aux perspectives prudentes de la direction : une concurrence rude et une hausse des coûts pèsent sur la division automobile.
La direction de Mercedes-Benz a révisé ses prévisions pour l'ensemble de l'année en raison de la situation concurrentielle difficile, des pénuries de pièces détachées et de la hausse des coûts. En conséquence, le titre est tombé sous la barre des 60 euros. Le rendement des ventes du secteur automobile, corrigé des effets spéciaux, devrait désormais se situer dans la fourchette inférieure de la fourchette prévue de 12 à 14 pour cent. Le directeur financier Harald Wilhelm a également déclaré que la concurrence sur les prix des véhicules électriques était « brutale ». La baisse de la demande pour les marques haut de gamme telles que Mercedes et Porsche suggère que les acheteurs de produits de luxe deviennent également plus prudents, car l'inflation reste élevée malgré la hausse des taux d'intérêt. Selon une analyse de Jose Asumendi, analyste chez JPMorgan, les estimations de bénéfices pour...

L'action Mercedes-Benz chute suite aux perspectives prudentes de la direction : une concurrence rude et une hausse des coûts pèsent sur la division automobile.
La direction de Mercedes-Benz a révisé ses prévisions pour l'ensemble de l'année en raison de la situation concurrentielle difficile, des pénuries de pièces détachées et de la hausse des coûts. En conséquence, le titre est tombé sous la barre des 60 euros. Le rendement des ventes du secteur automobile, corrigé des effets spéciaux, devrait désormais se situer dans la fourchette inférieure de la fourchette prévue de 12 à 14 pour cent. Le directeur financier Harald Wilhelm a également déclaré que la concurrence sur les prix des véhicules électriques était « brutale ». La baisse de la demande pour les marques haut de gamme telles que Mercedes et Porsche suggère que les acheteurs de produits de luxe deviennent également plus prudents, car l'inflation reste élevée malgré la hausse des taux d'intérêt.
Selon une analyse de Jose Asumendi, analyste chez JPMorgan, les estimations de bénéfices pour 2023 et 2024 ont été réduites pour refléter une rémunération plus élevée des fournisseurs par rapport à l'année dernière. L'analyste de RBC, Tom Narayan, a également critiqué le fait que le constructeur automobile n'ait pas répondu aux attentes en matière de ventes et de résultats d'exploitation ajustés. L'entreprise s'attend également à une marge dans la fourchette inférieure de la fourchette cible précédente pour 2023. Marc-René Tonn, analyste chez Warburg Research, met également en garde sur les perspectives et souligne que le dernier trimestre est particulièrement important.
Même avec ses chiffres trimestriels et ses marges en hausse, Mercedes a surpris à plusieurs reprises positivement les analystes et les investisseurs. Les chiffres actuels signalent désormais une normalisation. Cela dépendra néanmoins de l'évolution de la marge dans la division automobile et du prix de vente moyen par véhicule au cours du dernier trimestre. Ces dernières années, Mercedes a réussi à augmenter le prix de vente par voiture de 51 000 euros en 2019 à 72 000 euros en 2022. Même si la stratégie de luxe de Mercedes-Benz la rend moins vulnérable à la concurrence que Volkswagen, l'entreprise ressentira les effets de la concurrence croissante de la Chine à moyen et long terme. Néanmoins, Mercedes est bien positionnée pour l'avenir avec le système modulaire MMA et le nouveau CLA. D'un point de vue technique, cependant, l'image graphique du titre est alourdie. Les supports à 64,28 euros et 62,50 euros ainsi que la zone de support entre 61,80 euros et 60,50 euros n'ont pas pu tenir. L'action devrait désormais atteindre un plancher compris entre 57,50 EUR et 55,50 EUR.
Source : D'après un rapport de www.deraktionaer.de.
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