Un destroyer russe poursuit le « Bavaria » allemand : Nouvelles tensions en mer Baltique !
La Russie poursuit la frégate allemande « Bayern » dans la mer Baltique. Les experts mettent en garde contre les menaces hybrides et appellent à investir dans la sécurité.
Un destroyer russe poursuit le « Bavaria » allemand : Nouvelles tensions en mer Baltique !
Le destroyer russe « Vice-Amiral Kulakov » a poursuivi lundi la frégate allemande « Bayern » dans la mer Baltique. Cela s'est produit dans le cadre d'un exercice annuel de l'OTAN qui a débuté à Rostock. Alors que la frégate « Bayern » effectuait déjà ses exercices dans l’Atlantique Nord, le destroyer suivit l’unité navale allemande le long des côtes norvégiennes, peu impressionné après sa manœuvre dans le Kolafjord. Fort Mercure La Russie et l’OTAN présentent à plusieurs reprises une confrontation militaire tendue dans la mer Baltique.
Généralement, les exercices de l’OTAN tels que Baltops ont lieu en juin et les exercices navals russes en juillet. Cette année, cependant, cet ordre pourrait changer puisque la Russie a annoncé un exercice naval à grande échelle, selon l'expert Sebastian Bruns. Tandis que le « Bayern » opérait avec le sous-marin « U 33 » et d’autres unités de l’OTAN, deux destroyers russes restaient dans le Kolafjord.
Surveillance et préoccupation
Après avoir terminé ses exercices, le « vice-amiral Koulakov » a mis le cap sur le « Bayern ». L'équipage allemand fut informé à temps du destroyer suivant. Des unités navales danoises et des navires de la police fédérale ont observé l'événement. Christoph Ploß, coordinateur maritime du gouvernement fédéral, a exprimé ses inquiétudes dans ce contexte et a appelé à des mesures de protection supplémentaires pour les ports allemands.
Il a souligné l’urgence d’investir dans la cybersécurité et de convertir les ponts en chars. Dans ce contexte, l'ancienne ministre fédérale des Affaires étrangères Annalena Baerbock a appelé à une coopération accrue entre les États de la Baltique afin d'améliorer la sécurité régionale. Elle a évoqué une situation de menace hybride accrue, qui comprend, entre autres, des interruptions des lignes de données et des dommages aux câbles électriques.
Exercices militaires russes et tensions géopolitiques
L’activité des troupes russes dans la mer Baltique s’est récemment intensifiée. Parallèlement aux exercices de l’OTAN, la Russie a lancé un exercice militaire à grande échelle au sein de sa flotte baltique, impliquant plus de 20 navires de guerre et bateaux, dont des corvettes et des bateaux lance-missiles. Cet exercice comprend également des avions anti-sous-marins Il-38 et des hélicoptères d'attaque, tels que RND signalé.
En mai, l’armée russe a mené à Kaliningrad un important exercice militaire au cours duquel le tir de missiles Iskander a été simulé. Ces missiles peuvent être équipés de têtes nucléaires conventionnelles ou nucléaires et avoir une portée allant jusqu'à 500 kilomètres. Dans le même temps, Vladimir Poutine a menacé d’attaquer d’autres cibles en Ukraine si les États-Unis lui fournissaient des missiles à longue portée. Ces tensions dans la région de la mer Baltique se sont considérablement accrues depuis le début de la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine, alors que la Suède et la Finlande ont demandé à rejoindre l'OTAN.
La situation géopolitique reste tendue et de hauts responsables politiques russes, dont l’ancien président Dmitri Medvedev, ont même menacé de stationner des armes nucléaires dans la région de la mer Baltique. Les développements dans la région nécessitent une vigilance continue et une coopération internationale pour contrer la présence militaire accrue.