La Suisse lance l’échange international d’informations cryptographiques en 2026 !

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La Suisse introduira l’échange automatique d’informations sur les actifs cryptographiques en 2026 pour améliorer la conformité fiscale.

La Suisse lance l’échange international d’informations cryptographiques en 2026 !

Le 6 juin 2025, le Conseil fédéral suisse a franchi une étape importante dans la réglementation des actifs cryptographiques. Le projet de loi adopté vise à introduire le partage automatique d’informations sur les actifs cryptographiques. Cette mesure devrait entrer en vigueur à partir du 1er janvier 2026, le premier échange de données étant prévu pour 2027. Cette étape fait suite à une résolution du 19 février 2025, qui a établi la base juridique de l'échange automatique d'informations dans le domaine des actifs cryptographiques. Le projet est actuellement examiné par le Parlement avant de pouvoir être finalisé.

Un aspect central du projet de loi est la coopération avec les États partenaires internationaux. D'après les informations de Cointélégraphe La liste des États partenaires comprend 74 pays, dont tous les États membres de l'UE, le Royaume-Uni et la plupart des pays du G20. En revanche, les États-Unis, l’Arabie Saoudite et la Chine sont exclus. Les données ne seront échangées que si les États partenaires manifestent leur intérêt et satisfont aux exigences du cadre de reporting sur les crypto-actifs (CARF) de l'OCDE.

Mécanismes et exigences de test

Avant que l'échange de données puisse avoir lieu, le Conseil fédéral veillera à ce que les États partenaires participants continuent de respecter les exigences du CARF. Ceci est particulièrement important pour garantir la transparence et la conformité fiscale. Un mécanisme de vérification existant pour l’échange automatique d’informations dans le domaine des informations sur les comptes financiers sera également étendu aux actifs cryptographiques.

Le CARF, développé par l'OCDE, exige que les fournisseurs de services d'actifs cryptographiques (CASP) collectent des informations complètes sur leurs utilisateurs. Cela inclut non seulement les données personnelles, mais également le domicile fiscal et le numéro d'identification fiscale. Ces données collectées doivent être déclarées aux autorités fiscales nationales des pays respectifs. Ces informations sont ensuite échangées avec les autorités fiscales d'autres pays, dans le but de soutenir davantage la conformité fiscale. Pour des informations détaillées sur ces exigences, veuillez vous référer à un rapport complet de Deloitte référé.