Les gouvernements fédéral et des Länder sont confrontés à une réforme des soins infirmiers : un déficit d'un milliard de dollars se profile !

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Le 7 juillet 2025, les gouvernements fédéral et des Länder négocieront des réformes des soins afin de stabiliser l'assurance sociale en Allemagne.

Les gouvernements fédéral et des Länder sont confrontés à une réforme des soins infirmiers : un déficit d'un milliard de dollars se profile !

Les négociations entre le gouvernement fédéral et les Länder sur une réforme fondamentale de l'assurance dépendance débuteront le 7 juillet 2025 à Berlin. Les premières réunions de la commission fédérale-Länder pour la réforme des soins de santé se déroulent dans un contexte de perspectives financières alarmantes. Selon le Contrôle fédéral des finances, les caisses de soins seront confrontées à un déficit financier de 12,3 milliards d'euros d'ici 2029. Déjà en 2024, l'assurance sociale de dépendance accusait un déficit de 1,54 milliard d'euros et, au premier trimestre 2025, le déficit s'élevait à environ 90 millions d'euros, malgré une augmentation des cotisations de 0,2 point de pourcentage.

De nombreuses personnes sont assurées auprès de l'assurance sociale de soins (SPV) ; En Allemagne, environ 73,3 millions de personnes, soit environ 90 % de la population, y sont enregistrées. L’augmentation du nombre de personnes nécessitant des soins est également inquiétante : en décembre 2023, près de 5,7 millions de personnes ont été enregistrées comme ayant besoin de soins, soit une augmentation de 730 000 par rapport à 2021. Dans ce contexte, d’importantes associations de personnes concernées, comme BAGSO, SoVD et VdK, critiquent le fait que leurs voix ne soient pas entendues dans le processus de réforme. Ils exigent que les préoccupations des personnes nécessitant des soins et de leurs proches soient prises en compte dans les négociations.

Problèmes de financement et suggestions de réforme

Les experts préviennent que sans mesures précoces, telles qu'une plus grande participation financière de la part des gouvernements fédéral et des Länder, il pourrait y avoir un risque de réduction significative des prestations. La ministre fédérale de la Santé, Nina Warken, souligne la nécessité de créer des incitations en faveur du secteur privé. Il indique clairement que sans fonds supplémentaires issus des discussions budgétaires au Bundestag à partir de janvier 2026, une augmentation des cotisations serait inévitable.

Le débat est en outre alimenté par les propositions de l'Association fédérale des employeurs allemands (BDA et autres associations d'employeurs), qui proposent une réduction des droits aux prestations pour les personnes nécessitant des soins au cours de la première année de soins. Une telle « période d’attente » pourrait, estime-t-on, permettre des économies annuelles de plus de 6 milliards d’euros. Cependant, Anja Piel, représentante de l'assurance pension allemande, a critiqué ces plans comme étant insoutenables.

Mesures de secours nécessaires

Au lieu d’économiser grâce à des réductions de prestations, l’association sociale VdK réclame une solide assurance soins complète qui inclut tous les types de revenus. La Diakonie Deutschland voit également la nécessité d'une assurance dépendance complète avec des co-paiements limités. En particulier, les contributions personnelles aux soins hospitaliers devraient être plafonnées, tandis que la subvention fiscale pour les soins devrait être réintroduite. L'Association nationale des caisses obligatoires d'assurance maladie prévient que les problèmes de financement existants ne doivent pas être reportés davantage à l'avenir.

Un autre chiffre alarmant concerne le poids financier des prestations hors assurance, qui pèsent sur le SPV avec environ 15 milliards d'euros par an. En outre, le gouvernement fédéral est obligé de rembourser à l'assurance soins de santé 5,2 milliards d'euros pour les frais liés au corona, mais ne montre actuellement aucune intention de les rembourser.

Au milieu de ces défis, l’un des points centraux des négociations en cours semble être l’inclusion des voix des personnes concernées et des groupes d’intérêt. Le ministre Warken a promis de se concentrer sur cet aspect. Ce processus de réforme révolutionnaire est considéré comme crucial pour la stabilisation financière de l’assurance dépendance face à l’évolution démographique.

Conclusion : Les défis sont grands et le processus de réforme est sous pression – tant financière que sociale. Les prochaines étapes seront cruciales pour l’avenir de l’assurance dépendance en Allemagne.

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