Interdiction d’importer des produits métalliques russes : échanges commerciaux entre les États-Unis et la Grande-Bretagne
Les États-Unis et le Royaume-Uni prolongent l’interdiction d’importer des métaux russes. Une nouvelle mesure vise à réduire les revenus de la Russie et à empêcher le Kremlin de s'engager dans une guerre. Bourses de métaux affectées. Protection des partenaires et alliés.

Interdiction d’importer des produits métalliques russes : échanges commerciaux entre les États-Unis et la Grande-Bretagne
Les États-Unis et la Grande-Bretagne ont annoncé une prolongation de l'interdiction d'importer des produits métalliques d'origine russe. Le département du Trésor américain a déclaré que la nouvelle mesure interdisait les importations d'aluminium, de cuivre et de nickel en provenance de Russie. Cette restriction a été mise en œuvre en coopération avec la Grande-Bretagne et vise à réduire les revenus de la Russie afin de rendre plus difficile la poursuite de la guerre contre l'Ukraine. La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a souligné que ces mesures visent non seulement à réduire les revenus de la Russie, mais également à protéger les pays partenaires.
L'impact des interdictions d'importation signifie que d'importantes bourses de métaux comme celles de Londres et de Chicago ne sont plus autorisées à accepter de nouveaux métaux provenant de la production russe. Cette mesure vise à empêcher la Russie d’investir davantage dans son équipement militaire. Ces décisions ont déjà un impact sur le secteur des exportations russes, puisque les métaux constituent la deuxième exportation du pays après l'énergie. En 2022, la valeur des exportations russes de métaux s'élevait à 25 milliards de dollars, mais elle est tombée à 15 milliards de dollars l'année dernière, selon les données britanniques.