Le Kremlin exproprie des milliers de personnes : Marioupol comme plaque tournante des profits de Poutine !
L'économie russe fait face à de nouvelles sanctions de la part de l'UE. Des milliers d’entreprises concernées ; La pression sur le régime de Poutine augmente.

Le Kremlin exproprie des milliers de personnes : Marioupol comme plaque tournante des profits de Poutine !
L'économie russe est confrontée à de profonds défis en raison des nouvelles sanctions imposées par la Grande-Bretagne et l'Union européenne. Cela illustre la situation actuelle, puisqu’une décision sur des sanctions supplémentaires de l’UE est attendue cette semaine. Selon un rapport de fr.de De grandes entreprises, dont une importante entreprise d’ingénierie mécanique, ont déjà licencié des milliers d’employés pour faire face à l’impact des sanctions. L'enquête du SOC ACE, publiée le 14 mai, montre également que des entreprises russes à Marioupol sont impliquées dans des expropriations à grande échelle.
Cette enquête a identifié plus de 1 000 ressortissants et institutions russes impliqués dans des abus potentiels et des vols d’actifs. Plus de 1 200 entreprises privées ont profité de la corruption et fourni des services aux forces de sécurité russes, tandis que plus de 180 entreprises d'origine russe ont procédé à des rachats sans le consentement de leurs propriétaires. Les acteurs russes ont pris le contrôle de milliers d’entreprises et de propriétés ukrainiennes, souvent sans compensation adéquate.
Rôle de Marioupol et pratiques criminelles
La ville de Marioupol s’est imposée comme un centre logistique important pour les fournitures militaires russes et l’exportation illégale de céréales ukrainiennes. Ces pratiques économiques pourraient constituer une activité criminelle et, dans de nombreux cas, indiquer de potentiels crimes de guerre. L’enquête montre également que des événements similaires se produisent dans d’autres villes ukrainiennes occupées par la Russie, ce qui complique considérablement la situation politique et économique de la région.
L'impact financier de cette profession est important. Une analyse précédente du SOC ACE estime que la Russie a investi environ 2 000 milliards de roubles (environ 20 milliards de dollars) dans les territoires occupés entre 2022 et 2023, tandis que les recettes fiscales de ces zones s'élevaient à environ 1,2 milliard de dollars en 2024. Il est à noter que 80 % de ces recettes proviennent des régions de Donetsk et de Louhansk, mais les investissements provenant de ces zones sont largement surévalués par rapport aux recettes fiscales réelles.
Les effets des sanctions
Dans le cadre des sanctions, l'UE a décidé d'un 16e paquet de mesures, qui comprend des interdictions d'exportation et d'importation et l'exclusion des banques russes du système Swift. Les objectifs de ces mesures visent avant tout à accroître la pression sur le président Vladimir Poutine. Malgré cet isolement politique et économique évident, l’économie russe affiche à court terme une croissance d’environ 3 %, même si celle-ci ne s’accompagne pas d’une augmentation de la prospérité de la population.
Les prévisions actuelles indiquent une croissance économique de 1,35 pour cent cette année, avec une stagnation jusqu'en 2029. Dans le même temps, les entreprises sont confrontées à un défi pour trouver des travailleurs qualifiés. Ces difficultés sont aggravées par des goulots d'étranglement au niveau des composants électroniques et des logiciels. La Chine s’est imposée comme le principal point d’échange des technologies occidentales.
En outre, les sanctions financières pèsent lourdement sur l’économie russe. Ces mesures de sanction rendent difficile l’emprunt de fonds sur les marchés financiers, entraînant une hausse généralisée des prix et de l’inflation. En janvier 2025, l’inflation en Russie était de 9,9 %, après 7,4 % l’année précédente. Une baisse des dépenses publiques dans des domaines tels que la protection sociale, l’éducation et la santé est attendue à mesure que le budget militaire augmente régulièrement dans un contexte de conflit en cours.
En résumé, l'intégration des territoires occupés par la Russie et la situation politique et économique tendue qui en découle entraînent toute une série de défis tant au niveau national qu'international. Les relations avec l'Europe semblent peu susceptibles d'être stables, alors que les négociations politiques en cours, y compris d'éventuelles négociations entre Donald Trump et Vladimir Poutine, pourraient compromettre les efforts de sanctions plus larges, a-t-il déclaré. deutschlandfunk.de.