L'économie russe en crise : le choc inflationniste et l'émigration menacent !

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L'économie russe connaîtra une contraction de 5 % en 2024, menacée par l'inflation, la mobilisation et la pénurie de travailleurs qualifiés. Les experts mettent en garde contre les risques.

Russlands Wirtschaft schrumpft 2024 um 5%, gefährdet durch Inflation, Mobilmachung und Fachkräftemangel. Experten warnen vor Risiken.
L'économie russe connaîtra une contraction de 5 % en 2024, menacée par l'inflation, la mobilisation et la pénurie de travailleurs qualifiés. Les experts mettent en garde contre les risques.

L'économie russe en crise : le choc inflationniste et l'émigration menacent !

L'économie russe est confrontée à de sérieux défis, et elle devrait se contracter de 5 % en 2024. Cette prévision est basée sur des estimations d'inflation indépendantes qui diffèrent considérablement du cadre officiel. Alors que les chiffres officiels parlent d'un taux d'inflation de 9 à 10 %, les experts estiment qu'il avoisine les 20 %, ce qui aggrave encore une situation économique déjà tendue. Fort fuw.ch Le Fonds national de prospérité russe a perdu une valeur significative depuis 2020 et les prêts bancaires contrôlés par l'État sont principalement destinés à l'industrie de la défense.

Les signes d’une éventuelle crise bancaire se multiplient. Une inflation élevée et les faiblesses structurelles du secteur bancaire augmentent les risques. Certains économistes préviennent que la dépendance à l’égard de l’économie de guerre n’est pas durable. Alors que les chiffres officiels du PIB font état d'une croissance de 4,1% l'année dernière, les experts les jugent exagérés. Le Fonds monétaire international prévoit une croissance de 1,5 % pour 2024, mais les perspectives deviennent de plus en plus sombres en raison du manque de dépenses publiques dans d’autres domaines.

La mobilisation et ses conséquences

Un autre facteur affectant la situation économique de la Russie est la mobilisation partielle déclarée par le président Vladimir Poutine. La conscription de civils pour le service militaire en Ukraine entraîne une grave pénurie de main-d’œuvre sur le marché du travail russe. Fort finanzmarktwelt.de Des centaines de milliers de personnes, dont de nombreux professionnels bien formés, ont quitté le pays depuis le début de la guerre le 24 février, dans ce qui a été décrit comme un grand exode.

Les statistiques parlent de 216 000 départs officiels au premier semestre, tandis que des estimations non officielles avancent parfois jusqu'à 500 000 départs. La mobilisation touche environ un travailleur actif sur 100 en Russie et exacerbe un chômage déjà faible en rendant plus difficile le recrutement de nouveaux travailleurs.

Mesures fiscales et perspectives d’avenir

La mobilisation a non seulement un impact direct sur le marché du travail, mais met également à rude épreuve les finances des familles touchées et pourrait avoir un impact négatif sur la confiance des consommateurs. Les prévisions suggèrent que le PIB pourrait chuter d'environ 0,5 % cette année, tandis que le gouvernement russe s'attend à une baisse d'environ 3 %. Bloomberg Economics prévient que la mobilisation pourrait à la fois aggraver la baisse du PIB et alimenter l’inflation.

En outre, le gouvernement russe envisage d’augmenter les impôts sur le revenu pour couvrir les coûts de la guerre et promet d’augmenter les prestations versées aux familles des soldats enrôlés. À long terme, la mobilisation et le nombre élevé de morts de guerre pourraient réduire la main-d’œuvre et conduire à une dangereuse « fuite des cerveaux ».

Les défis économiques découlant de facteurs à la fois internes et externes rendent l’avenir de l’économie russe de plus en plus incertain.