Focus sur la retraite des veuves : l’économie appelle des réformes radicales !
L’économie appelle à des réformes des pensions de veuve. D'éventuelles suppressions et de nouvelles approches en matière de retraite sont à l'étude.
Focus sur la retraite des veuves : l’économie appelle des réformes radicales !
Le débat sur les pensions de veuvage reprend de plus belle et suscite de vifs débats dans le paysage politique allemand. L'actuel rapport annuel 2024/25 du Conseil d'experts appelle à une révision de la pension de veuve. Veronika Grimm, l'une des économistes, souligne qu'une réforme structurelle des dépenses sociales est nécessaire pour élargir la portée des futures dépenses publiques. Elle affirme que ce n'est qu'en freinant l'augmentation des dépenses sociales que l'on pourra maintenir à long terme les quotas minimaux dans d'autres domaines importants, comme l'éducation ou la défense. fr.de signalé.
L’appel à une révision critique des pensions des veuves n’est pas nouveau. Grimm propose de lier l'âge de la retraite à l'évolution de l'espérance de vie afin de freiner l'augmentation des pensions existantes. Selon elle, les prestations de retraite non imposables pour les personnes assurées de longue date ainsi que les rentes de mère et de veuve devraient également être remises en question. Ces propositions visent à réduire la charge financière qui pèse sur le système de retraite et à renforcer les régimes de retraite privés afin de réduire la dépendance à l'égard de la retraite légale.
Le débat sur les pensions de veuve : un sujet brûlant
Le débat sur les pensions de veuve a suscité beaucoup d'enthousiasme dans le passé. Monika Schnitzer, une autre économiste, a évoqué la suppression de la pension de veuvage en juillet 2023. Elle a critiqué le fait que la réglementation en vigueur réduit les incitations pour les célibataires à exercer leur propre emploi. « Les cotisants célibataires financent les droits à pension des partenaires qui ne travaillent pas et qui ne cotisent pas eux-mêmes au système », a-t-elle expliqué. Cependant, Schnitzer ne préconise pas la suppression des pensions sans remplacement pour les personnes à charge survivantes qui n'ont jamais été employées sous réserve de cotisations de sécurité sociale. Elle propose plutôt un fractionnement des pensions, selon lequel les droits à pension acquis au cours d'un mariage ou d'un partenariat civil seraient répartis à parts égales.
Ces propositions s'inscrivent dans le cadre d'un débat plus large sur la réforme de l'assurance pension légale. Les économistes appellent à améliorer l’efficacité des systèmes de sécurité sociale afin de réduire la duplication des structures et de la bureaucratie. Cela pourrait contribuer à limiter les dépenses liées au système de transferts et à garantir également la stabilité financière du système de retraite. merkur.de signalé.
Développements actuels : Modifications des pensions de veuve
Depuis juillet 2024, un changement important a déjà été apporté à la pension de veuve. Au 1er juillet 2024, 21 millions de retraités ont bénéficié d'une augmentation de 4,57 pour cent. Parmi ces retraités, environ cinq millions de veuves et de veufs en bénéficient, qui recevront désormais 39,32 euros au lieu de l'ancienne valeur de pension de 37,60 euros. Il existe également une majoration supplémentaire de 7,5 pour cent pour les survivants à charge qui ont commencé leur pension entre 2001 et 2018, à condition que le conjoint décédé n'ait pas perçu sa propre pension.
Le débat sur les pensions de veuve reste passionnant et continuera à alimenter les esprits. Avec les propositions de réforme actuelles et les derniers changements dans la politique des retraites, l'avenir des pensions de veuvage est menacé. Il reste à voir comment les décideurs politiques se positionneront sur ces propositions et quel impact cela pourrait avoir sur les survivants concernés.