Trop peu de gens savent que les résultats empiriques dans les débats de politique économique ne sont souvent que des approximations de la réalité.

Transparenz: Redaktionell erstellt und geprüft.
Veröffentlicht am

Dans ma contribution, je voudrais parler de l’importance des résultats empiriques dans les débats de politique économique. Ces résultats sont souvent considérés comme une « monnaie d’or » et les résultats apparemment précis sont traités comme des faits. Cependant, bon nombre de ces résultats reposent sur des hypothèses et des modèles et constituent, au mieux, des approximations de la réalité. L’économie actuelle ne souffre probablement pas d’un manque de données, mais plutôt d’un trop grand nombre de chiffres et de statistiques. Un exemple de la manière dont l’égalité peut être mesurée est le coefficient de Gini, qui mesure la répartition des revenus. Celui-ci oscille entre 0 et 1 et indique si les revenus sont répartis de manière absolument égale ou absolument inégale. Cependant, le coefficient de Gini...

In meinem Beitrag möchte ich über die Bedeutung von empirischen Ergebnissen in wirtschaftspolitischen Debatten sprechen. Oft werden diese Ergebnisse als „Goldwährung“ angesehen und scheinbar präzise Resultate werden als Fakten betrachtet. Jedoch basieren viele dieser Ergebnisse auf Annahmen und Modellen und stellen bestenfalls Annäherungen an die Realität dar. Die Ökonomie leidet heute wohl nicht an zu wenigen, sondern an zu vielen Zahlen und Statistiken. Ein Beispiel für die Messbarkeit von Gleichheit ist der Gini-Koeffizient, der die Einkommensverteilung misst. Dieser schwankt zwischen 0 und 1 und zeigt an, ob die Einkommen absolut gleich oder absolut ungleich verteilt sind. Jedoch ist der Gini-Koeffizient …
Dans ma contribution, je voudrais parler de l’importance des résultats empiriques dans les débats de politique économique. Ces résultats sont souvent considérés comme une « monnaie d’or » et les résultats apparemment précis sont traités comme des faits. Cependant, bon nombre de ces résultats reposent sur des hypothèses et des modèles et constituent, au mieux, des approximations de la réalité. L’économie actuelle ne souffre probablement pas d’un manque de données, mais plutôt d’un trop grand nombre de chiffres et de statistiques. Un exemple de la manière dont l’égalité peut être mesurée est le coefficient de Gini, qui mesure la répartition des revenus. Celui-ci oscille entre 0 et 1 et indique si les revenus sont répartis de manière absolument égale ou absolument inégale. Cependant, le coefficient de Gini...

Trop peu de gens savent que les résultats empiriques dans les débats de politique économique ne sont souvent que des approximations de la réalité.

Dans ma contribution, je voudrais parler de l’importance des résultats empiriques dans les débats de politique économique. Ces résultats sont souvent considérés comme une « monnaie d’or » et les résultats apparemment précis sont traités comme des faits. Cependant, bon nombre de ces résultats reposent sur des hypothèses et des modèles et constituent, au mieux, des approximations de la réalité. L’économie actuelle ne souffre probablement pas d’un manque de données, mais plutôt d’un trop grand nombre de chiffres et de statistiques.

Un exemple de la manière dont l’égalité peut être mesurée est le coefficient de Gini, qui mesure la répartition des revenus. Celui-ci oscille entre 0 et 1 et indique si les revenus sont répartis de manière absolument égale ou absolument inégale. Cependant, le coefficient de Gini est une construction qui comporte des faiblesses et il existe différentes idées sur l’égalité.

Il est important de réaliser que de nombreuses valeurs importantes comme le bonheur, la liberté ou la sécurité sont difficiles à quantifier en raison de leur complexité. De plus, les moyennes en disent souvent peu sur l’étendue réelle et suggèrent un niveau de précision qui n’est pas présent. Les classements doivent être considérés avec prudence, surtout lorsque les écarts sont faibles.

Les marchés financiers et la politique économique ont développé une trop grande confiance dans les modèles et les chiffres. Il serait préférable d’avoir « à peu près raison » plutôt que d’avoir exactement tort. Il convient de prendre en compte la formule de John Maynard Keynes : « à peu près ce qui est vrai plutôt que tout à fait faux » afin de ne pas tomber dans le piège de croire aux chiffres.

L’impact de ces découvertes sur le marché et le secteur financier est diversifié. Une focalisation excessive sur les chiffres et les statistiques peut conduire à une évaluation erronée de la situation. Les entreprises et les investisseurs doivent être conscients que ces données ne sont que des approximations de la réalité et peuvent être sujettes à des incertitudes. Il est important de remettre en question de manière critique les modèles et les chiffres et d’adopter une perspective holistique.

Selon un rapport de www.nzz.ch, il est nécessaire de reconnaître les avantages et les inconvénients des données quantitatives en économie. Même si les chiffres et les statistiques sont d’importants outils de prise de décision, ils doivent être considérés avec prudence et humilité. Trop se concentrer sur ces données peut conduire à une perte de vue d’ensemble et avoir des effets négatifs à long terme. Les décideurs du secteur financier ne doivent donc pas baser leurs évaluations exclusivement sur des données quantitatives, mais également tenir compte des aspects qualitatifs.

Source : https://www.nzz.ch/meinung/kommentare/die-oekonomie-als-forschung-leidet-unter-zu-vielen-zahlen-ld.1391358

Lire l'article source sur www.nzz.ch

Vers l'article